Douze voyageurs racontent leur périple au festival - Caen

Demain, au centre Tandem, des voyageurs de tous horizons se retrouvent pour les 6 e Rencontres du bout du monde, créées en 2003. L'occasion de faire le plein d'idées pour les grandes vacances.

Entretien

Alain Decker, président pour le Calvados de l'association « Aventure du bout du monde » et organisateur des 6 e Rencontres du bout du monde.

Comment est né le festival ?

Il est né en 2003, à l'initiative de l'association Aventure du bout du monde (ABM) qui rassemble des voyageurs qui s'échangent des tuyaux, des idées de destination...À la base, ce festival était une vitrine pour l'association. On devait le faire tous les deux ans. Mais face au succès, on a décidé de le programmer chaque année. Toujours à la même date : à la fin du mois de mars.

Quel en est le principe ?

Réunir sur une journée des voyageurs de tous horizons qui ont une façon originale de voyager. Ce ne sont pas des Nicolas Hulot ou des Jacques Perrin ! Ce sont des amateurs, pas des professionnels. Par choix, on n'impose pas de thématique. Ça reste très ouvert. Et la durée du voyage est très variable : ça va de 15 jours à 8 mois. Chaque voyageur vient montrer un film de son voyage, une sorte de petit documentaire. À l'issue de la projection, il reste discuter de son périple avec le public et répondre à ses questions.

Comment ont été sélectionnés ces « voyageurs-reporters » ?

Ils ont envoyé leur film tout au long de l'année. Un comité de visionnage a sélectionné les meilleurs. Grosso modo, cette année, on en a reçu une trentaine. Et on en a gardé dix. On a essayé de privilégier des voyages originaux en terme de destination : Chine, Mongolie, Patagonie, Népal, Mongolie, Etats-Unis, Sahara... Mais la façon de voyager comptait aussi. Cette année, nous accueillons Eric et Amandine Chapuis, un couple originaire de Rennes qui a parcouru l'Inde à pied pour sa lune de miel. C'est inédit. Personne ne l'a jamais fait à ma connaissance. Un film de 52 minutes retracera leurs huit mois de voyage. Il y a aussi Alexis Mallet qui a voyagé en cargo, et Jacques-Victor Mornay qui a opté pour une traversée de l'Afrique en Citroën « Ami 8 », une vieille voiture !